Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Ce qui vaut la peine d'être fait vaut la peine d'être bien fait.
(Devise du peintre Nicolas Poussin [1594-1665])

Guide de réflexion sur mes stratégies de motivation

Utilisez les énoncés suivants pour évaluer votre sentiment de compétence aux études supérieures. Toute évaluation faible indique une attitude, une habileté ou une habitude qu'il me serait peut-être bénéfique de développer.

  • Mes buts personnels à long terme sont clairs et précisJe choisis un champ d’études et mon futur domaine d’activité professionnelle en fonction de mes affinités profondes et de mes compétences.
  • Je suis à l’écoute de mes désirs profonds : images mentales, réactions physiques, rêves personnels.
  • J’ai une vision claire de ce que j’attends de mes études, pour mon développement personnel et professionnel.
  • J’explore toute l’information disponible sur les carrières offertes dans le domaine que j’ai choisi.
  • J’ai un maximum d’informations sur les compétences requises, autant explicites (savoir-faire) qu’implicites (personnalité, savoir-être) de la profession envisagée.
  • Je rencontre des gens de la profession, je connais leur travail.
  • Je confronte les contraintes inhérentes à la profession avec mes préférences, désirs et goûts.
  • J’ai fait ou fait faire un bilan de mes compétences actuelles afin de mesurer le chemin à parcourir.
  • Je n’hésite pas à consulter les services d’orientation.
  • J’ai un maximum d’informations sur les buts, objectifs et exigences du programme choisi.
  • J’aime étudier dans le champ disciplinaire que j’ai choisi.
  • J’ai des attentes élevées concernant mes résultats.
  • Je suis prêt à consentir des efforts substantiels pour atteindre ces résultats.
  • Mes études sont une priorité dans ma vie personnelle.
  • Je me fixe des buts personnels pour chacun des coursJ’aborde chaque cours avec une attitude positive et déterminée à en obtenir le maximum.
  • Je suis proactif : j’ai déjà fait un survol des objectifs et des contenus avant même le début du cours, et je me suis fixé des buts personnels.
  • Quand c’est possible, je préfère déterminer moi-même mes buts d’apprentissage et les moyens de les atteindre.
  • Je me fixe des buts personnels bien au-delà des exigences du professeur.
  • Je négocie au besoin mon autonomie en visant des buts qui dépassent les exigences du cours.
  • Je me fixe des buts d’apprentissage précis pour chaque cours, en fonction de mes buts personnels à long terme, en fonction de mes acquis antérieurs, et en tenant compte des exigences du programme d’études, du cours et du professeur.
  • Je rédige par écrit mes intentions et ma liste personnelle des objectifs d’apprentissage prioritaires.
  • Je planifie les activités d’études qui me permettront d’atteindre ces objectifs.
  • J'ai mon propre système d’évaluation indépendant qui me permet de jauger l’efficacité de ces activités.
  • Je me fixe un seuil minimum de résultats, qui tienne compte de mes compétences actuelles.
  • J’ai un projet personnel précis qui me tient à cœur et auquel je peux rattacher les travaux exigés dans chaque cours.
  • Au-delà de l’évaluation, je vise une compréhension en profondeur de chaque matière et de sa place dans le développement de mes compétences.
  • Je vise cependant la note maximale.
  • J’ai une attitude positive face aux défis, aux problèmes et aux difficultésJe cherche toujours à allier amour de la matière, plaisir d’apprendre et sens profond, avec le désir d’exceller.
  • Je trouve toujours une façon positive d’aborder chaque matière, et d’y trouver du plaisir à apprendre, quelle que soit la méthode et la qualité de l’enseignement.
  • Je persévère face aux difficultés et je ne me décourage pas.
  • Quand mes résultats dans un cours ne sont pas à la hauteur de mes attentes, je remets en cause mes stratégies d’apprentissage plutôt que la matière, le professeur ou mon intelligence.
  • Je prends un échec comme une source de réflexion sur ma façon de mener mes études.
  • Je me fais un point d'honneur de ne pas lâcher avant d'avoir fourni le maximum.
  • J’ai toujours à cœur de produire un travail impeccable, quel que soit l'intérêt personnel que j'ai pour celui-ci.
  • Je fais preuve d'une grande autodiscipline. Il n'est pas nécessaire de me pousser dans le dos pour me mettre au travail.
  • Je connais et j’utilise sans fausse honte tous les services d’aide à l’apprentissage qui me sont offerts par l’université (aide à la rédaction et à la correction des travaux écrits, initiation et aide informatique, initiation et aide à la recherche en bibliothèque et sur Internet, atelier d’efficience cognitive, tutorat, etc.).
  • J’ai de bonnes stratégies pour me motiver face aux tâches rebutantesJe cherche des façons positives de me représenter les tâches routinières ou rebutantes.
  • Je me centre sur les bénéfices indirects des tâches que je n’aime pas : en être débarrassé, cultiver ma patience, renforcer ma capacité d’autodiscipline.
  • Je donne une tournure humoristique à la situation plutôt que de me plaindre.
  • Je cherche un sens personnel à la tâche : développement professionnel, application pratique à une problématique qui me concerne personnellement.
  • Je soutiens mon moral en pensant au but lointain que je veux atteindre.
  • Je travaille dans un lieu confortable et une ambiance agréable.
  • Je transforme les tâches rebutantes en jeu ou en concours.
  • J’exécute ces tâches avec des amis autour d'une bonne table.
  • Je me récompense toujours quand j’ai fourni un effort valable, quel qu’en soit le résultat.
  • Je me félicite quand j’ai atteint le résultat visé.
  • Je me fais une liste des corvées et je les barre au fur et à mesure (bon débarras).
  • Je commence mon travail par ce qui me tente le moins pour finir avec ce qui me motive le plus.
  • Je me planifie une journée pour régler les tâches peu motivantes, je l’inscris dans mon agenda et je n’y pense plus le reste du temps.
  • Je fais les tâches qui me plaisent au moment où ça me tente le plus, plutôt que selon un horaire rigide.
  • Mais je prévois une échéance limite pour celles qui ne me plaisent pas.

La motivation scolaire est un phénomène complexe : elle est le fruit 1) d’une vision claire des buts que l’on vise, à long terme le diplôme et l’activité professionnelle envisagée, à court terme chaque tâche pour chaque cours; 2) d’une volonté ferme d’atteindre ces buts et d’une responsabilisation de son cheminement scolaire, autodiscipline, attribution à soi-même des difficultés vécues et 3) de la remise en cause de ses propres stratégies d’apprentissage et du développement de nouvelles stratégies plus efficientes. À qui sait se motiver, l’apprentissage apparaît captivant.


Réalisation de Mimi Cummins.