Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Où se perd l'intérêt se perd aussi la mémoire.
(Goethe [1749-1832], Maximes et Réflexions)

Guide de réflexion sur mes stratégies de mémorisation

Utilisez les énoncés suivants pour évaluer votre sentiment de compétence aux études supérieures. Toute évaluation faible indique une attitude, une habileté ou une habitude qu'il me serait peut-être bénéfique de développer.

  • Je planifie mon effort de mémorisationJe détermine avec précision les éléments d’une matière qu’il convient de mémoriser.
  • J’estime le temps nécessaire à une bonne mémorisation (choix du matériel à retenir; préparation d’aide-mémoire; intériorisation; pratiques de rappel; révision).
  • Je prévois des périodes de rappels et de révisions dans mon échéancier et mes listes de tâches.
  • Je mets les contenus à mémoriser sous une forme appropriéeJe m’assure d’abord et avant tout d’avoir bien compris et assimilé.
  • Je vois bien les liens entre la matière et la réalité concrète.
  • J’utilise mes mots et mes images quand cela s’y prête.
  • Je réduis les textes aux principales idées et aux notions clés.
  • J’organise la matière par ensembles et sous-ensembles, en réseaux hiérarchiques et logiques.
  • Je condense les éléments à apprendre par cœur sur des fiches aide-mémoire personnalisées, sous forme de résumés, de synthèses, de tableaux, de schémas, de modèles, de diagrammes ou sous toute autre forme appropriée selon le cas.
  • Je conçois ces fiches de façon très visuelle : une seule page par fiche, une mise en page claire, graphique, colorée, facile à consulter.
  • J’utilise un système de codes, de symboles et d'abréviations pertinent à ce matériel, pour en faciliter la perception et la rétention.
  • Je m’exerce à refaire ces fiches de mémoire tout en me les expliquant.
  • Je fais l’effort de me représenter mentalement ce que j’ai apprisÀ la fin d'une séance d'études, je revois et je répète dans ma tête l’essentiel de ce que je viens juste d'apprendre (après une pause de 10 minutes, par exemple).
  • Je fais l’effort de me rappeler ce que j’ai appris à plusieurs reprises dans les jours qui suivent (après une journée, après une semaine, après un mois).
  • Je pratique régulièrement des rappels et des révisions d'ensemble.
  • Je formule mes propres questions et je leur cherche des réponses pour mieux mémoriser les connaissances désirées.
  • Je révise la matière avant et après un coursJe ne prends en note que l’essentiel, et le plus possible dans mes propres mots.
  • Je révise la matière vue précédemment avant chacun des cours (la veille au soir ou l'heure précédente).
  • Je complète, j’organise mes notes et je revois la matière d'un cours assez vite après la fin de celui-ci (le soir ou le lendemain).
  • Je prévois dans mon échéancier une période mensuelle pour faire le point sur l’ensemble de la matière vue et à voir.
  • Je prépare mes examens longtemps d’avanceJe me renseigne dès le début d’un cours sur la nature des examens : questions à choix multiples - questions à développement - problèmes à résoudre – étude de cas - autres.
  • Pour chaque examen, j’identifie ce qu’il faut savoir par cœur.
  • Je me construis des aide-mémoire appropriés à la forme de l’examen.
  • En cours de session, je vérifie à plusieurs reprises ma compréhension et ma mémorisation.
  • Je me teste moi-même ou je me fais tester par mes pairs.
  • Je transforme la préparation d’un examen en jeu-concours, seul ou avec mes pairs.
  • La veille de l’examen, j’arrête de me rappeler, de réviser et je relaxe.
  • J’évite le « bourrage de crâne » de dernière minute.
  • Lors de la passation de l’examen, je décharge ma mémoire en passant rapidement chaque question en revue et en notant sur une feuille tout ce qui me revient spontanément, puis je reprends chaque question à tête reposée.

Il n’y a pas de compétence sans mémoire et pas d’apprentissage sans mémorisation. Chaque domaine d’études comporte des concepts, des théories et des modèles spécifiques qu’il faut bien comprendre et assimiler, des ensembles d’opérations et d’actions qu’il faut pratiquer jusqu’à leur automatisation. La capacité à mémoriser se développe à tout âge, à condition de connaître au moins les bases du fonctionnement de la mémoire humaine et de développer des stratégies de mémorisation compatibles avec ce fonctionnement.


Réalisation de Mimi Cummins.