Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Sois prompt à écouter, et lent à donner une réponse.
(Bible. L'Écclésiastique, 2e siècle av. J.-C.)

Guide de réflexion sur mes stratégies pour gérer mon attention et ma concentration

Utilisez les énoncés suivants pour évaluer votre sentiment de compétence aux études supérieures. Toute évaluation faible indique une attitude, une habileté ou une habitude qu'il me serait peut-être bénéfique de développer.

  • Je connais bien les conditions de mon attention et de ma concentrationJe connais bien les exigences des diverses tâches pour mes capacités de concentration.
  • Je sais quand et où étudier pour avoir un maximum de concentration, durable, sans me fatiguer.
  • Je connais mes limites et je les respecte afin d’être efficace sans m’épuiser ni m’écœurer.
  • Je sais quel type d’ambiance est favorable à ma concentration en fonction de la tâche (isolement ou entourage, silence ou stimulation sonore, tranquillité ou mouvement).
  • Je connais bien les rythmes de travail qui sont favorables à ma concentration (alternance des périodes de travail et des temps de pause, durée maximale, rythme quotidien).
  • Je me prépare avant et je surveille mon degré de concentration pendant les coursAvant un cours, je me prépare mentalement en relisant la matière vue précédemment, en lisant sur la matière du jour, et en organisant ma prise de notes à l’avance.
  • Pendant le cours, je surveille régulièrement mon état de concentration afin de me récupérer rapidement en cas de décrochage.
  • Je suis le cours de façon active, en prenant des notes, en posant des questions, en suivant la matière avec le manuel, etc.
  • Je choisis des périodes de travail et d’étude favorables à ma concentrationJe répartis mes périodes de travail en fonction des exigences des tâches en terme de concentration (moments de la journée et de la semaine les plus favorables).
  • J’accorde les périodes les plus favorables à ma concentration aux tâches d’études (lecture, rédaction, conception d’aide-mémoire) et les autres périodes aux travaux plus pratiques (classement, recherche documentaire, planification).
  • Je dose judicieusement mes plages de travail, mes pauses et mon repos afin de maintenir ma capacité de concentration plus longtemps.
  • Je choisis la tâche à faire en tenant compte à la fois de mes priorités et de mon intérêt du moment.
  • Avant de commencer, j’estime ma capacité actuelle de concentration et je détermine mon objectif d'étude en fonction de celle-ci.
  • Je tiens compte de mes autres besoins : activité physique, alimentation saine, sommeil, détente, loisirs, vie sociale, environnement personnel.
  • Je choisis un environnement de travail propice à ma concentrationJe choisis mon lieu de travail en fonction de la tâche à faire et de mon besoin du moment au plan de la concentration.
  • Je choisis une ambiance sonore et visuelle en correspondance avec la tâche à effectuer et mon besoin du moment au plan de la concentration.
  • Avant une séance de travail, je préviens les dérangements possibles (je décroche le téléphone, je ferme la télévision, je réduis les sources de bruits et de distractions diverses).
  • Avant une séance de travail, je réunis les ressources matérielles et tous les documents dont je pourrais avoir besoin afin de ne pas interrompre ma concentration.
  • Je gère les pensées parasitesDès que je suis au travail, je m’enferme dans une « bulle » isolante.
  • Quand je suis dérangé par une préoccupation personnelle récurrente, je l’inscris sur une feuille et je prévois dans mon agenda un temps ultérieur pour la régler.
  • Quand les idées se bousculent, je les note à la volée sur une feuille et je reviens à mon travail.
  • Je choisis un rythme de travail qui facilite ma concentration et mon efficience intellectuelleQuand je me mets à l’ouvrage, je me concentre immédiatement sur ma tâche.
  • Je prévois et je m'impose des pauses à intervalles planifiés.
  • Je fais coïncider mes pauses avec des blocs cohérents de matière ou des étapes du travail.
  • En me remettant au travail, je récapitule rapidement le travail accompli avant la pause.
  • Je limite mes pauses de façon à ne pas me détourner de mon objectif de travail ou d’étude.
  • J’évite toujours d’utiliser mes pauses pour une autre activité qui pourrait me détourner de mon but.
  • Je profite de mes pauses pour m’activer et me détendre physiquement (exercices rapides, étirements, courte marche) plutôt que de consommer des stimulants (café, cigarette).
  • Je modifie mon environnement de travail en fonction de mes besoins d’activation cérébrale (stimulation musicale, changement de position, changement de lieu, changement d’éclairage).
  • Je ne persiste pas lorsque je sens que je suis fatigué et que mon rendement diminue.
  • Je varie ou j’alterne le type d’activités au cours d'une longue période d'études (lecture, mise en fiches, révision, fabrication de schémas, mémorisation, exercices, etc.).
  • Je me conditionne et je me renforceJe respecte mes engagements envers moi-même et je ne prolonge pas indûment ma période de travail, même si je me sens encore en forme.
  • Je me félicite et je me récompense d’une façon ou d’une autre lorsque j’ai fini une période de travail.
  • Avant de commencer une autre tâche, je m’accorde un temps de plaisir personnel.
  • J’étudie de manière activeLorsque je lis, j’ai l’habitude de guider mon regard avec un crayon pour suivre plus facilement et limiter mon effort de perception.
  • Lorsque je lis un texte dense et peu découpé, avec peu de titres et de sous-titres, je note en marge les principales articulations du texte, je mets des titres, je résume l’idée centrale, tout cela afin d’en rendre la lecture moins exigeante au plan perceptif.
  • Je lis de façon active, en prenant des notes, en résumant, en construisant des aide-mémoire, etc.

On peut apprendre à diriger son attention et à rester concentré sur une tâche exigeante. À condition toutefois de bien connaître ses capacités et ses limites, et de bien choisir les moments, les lieux et les ambiances en fonction des exigences du travail à faire. Notre cerveau n’est pas un ordinateur, il n’a pas un bouton ON/OFF, il faut respecter ses besoins et apprivoiser ses rythmes.


Réalisation de Mimi Cummins.